Qu'est-ce que le régime génotype ?
- vadelmagali
- il y a 2 jours
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Le régime génotype est un régime personnalisé basé sur les gènes crée par le Dr D'ADAMO. Vous avez sans doute déjà entendu parler du régime Groupe sanguin, il a été écrit par le même auteur. Le régime génotype est juste allé plus loin. En plus du groupe sanguin, il prend en compte une vingtaine de gènes.
Un régime personnalisé, qui prend en compte vos gènes.
Vie fœtale
Pendant 9 mois, le fœtus vit avec son environnement prénatal et se nourrit par l'intermédiaire de sa mère. Certaines choses vont être encodées à ce moment-là, par exemple, votre flexibilité artérielle, les gènes cardio-vasculaires et les gènes nerveux. Beaucoup dépendra de l'alimentation de la maman.
Aurez-vous tendance à être en surpoids ou au contraire mince ?
Quel sera votre profil immunitaire ?
2 processus génétiques:
La méthylation ou comment donner la parole à nos gènes.
La méthylation nous permet de donner la parole à certains gènes et d'en réduire d'autres au silence. Elle est au centre de l'épigénétique.
Notre patrimoine génétique nous est transmis par les allèles hérités de nos parents. Certains allèles ont tendance à dominer les autres (exemple yeux marron et yeux bleus), l'allèle marron a quatre fois plus de chances de prévaloir que l'allèle bleu. Cela est dû à la méthylation, processus faisant taire l'allèle responsable des yeux bleus.
La méthylation affecte deux aspects de notre patrimoine génétique : nos caractéristiques immuables (couleur des yeux, de la peau, notre groupe sanguin) et celles sur lesquels nous avons le pouvoir d'influer (le métabolisme, la fonction immunitaire et la vitalité). Par exemple, si les gènes du diabète et de l'obésité sont méthylés (c'est-à-dire réduits au silence) avant la naissance, ces désordres seront moins susceptibles de se développer par la suite. La méthylation contribue à déterminer des particularités aussi importantes que la sensibilité aux pollens, la propension des gènes économes à stocker de la graisse ou la tolérance aux envahisseurs.
Que se passe-t-il durant la méthylation ? Chaque cellule de notre corps renferme en son noyau une réplique complète de notre ADN. Parfois un groupe méthyle s'attache à l'un des brins d'ADN. La cellule ne peut plus alors déchiffrer la séquence d'ADN méthylée et ignore donc le message génétique porté par ce brin d'ADN. Un ou plusieurs gènes sont alors réduits au silence. Pour qu'un gène soit réduit au silence, il faut que le processus de méthylation intervienne dans un nombre significatif de cellules.
La méthylation est un processus dynamique. Des cellules de votre organisme meurent tandis que d'autres se reproduisent. Tout peut changer d'une semaine sur l'autre en fonction de votre alimentation et de votre environnement.
Une bonne raison pour boire du thé vert qui a la capacité d'inhiber la méthylation locale (qui peut générer des cancers) tout en stimulant la méthylation globale (bénéfique).
Acétylation des histones
L'acétylation des histones constitue le second des principaux processus épigénétiques. Les histones sont des molécules semblables à des bobines sur lesquelles s'enroule l'ADN. Si l'on déroulait un brin d'ADN, on s'apercevrait qu'il mesure près de deux mètres de long.
Lorsque l'ADN est embobiné autour de son histone, il est illisible. Il peut assister au forum génétique, mais il n'y prendra pas la parole. Du moins est-il illisible en grande partie. Le tout étant de faire en sorte que les bonnes séquences d'ADN soient lisibles tout en laissant les mauvaises enroulées sur leurs bobines.
L'acétylation des histones est régie par deux enzymes : l'une qui commande l'ADN de se débobiner, l'autre de se rembobiner. Donc, les taux de ces enzymes sont affectés par l'expérience prénatale, l'environnement, l'alimentation et le mode de vie.
Par chance, les aliments et les suppléments alimentaires favorisant la méthylation positive stimulent aussi l'acétylation bénéfique des histones.
Six génotypes
L'environnement depuis la préhistoire jusqu'à aujourd'hui, les choix de cultures et de vie ont amené à déterminer plus particulièrement six génotypes. Évidemment, il en existe autant que d'être humain, simplement déjà en suivant le génotype qui nous est propre, on recouvre petit à petit la santé et son poids de forme.
Le chasseur
Stratégie de survie face à une menacen: la faim, le froid, la maladie, il réagit rapidement.
Ses forces : un système immunitaire fort prompt à s'attaquer aux microbes, aux bactéries et aux virus ; une capacité exceptionnelle à métaboliser la viande.
Sa faiblesse : une hypersensibilité immunitaire susceptible d'engendrer allergies, asthme et autres troubles inflammatoires. Le chasseur est notamment sujet aux affections de types gastroentérite virale, car son système immunitaire, soucieux de repousser l'envahisseur, a tendance à produire des anticorps dirigés contre ses propres antigènes.
Par ailleurs, le chasseur digère mal certains aliments, dont les céréales, son organisme n'étant pas conçu pour les assimiler. Son régime visera donc à modérer ses défenses immunitaires en limitant sa consommation en protéines réactives (lectines et gluten).
Le cueilleur
L'organisme du cueilleur est programmé pour survivre à la disette. Dotés de gènes économes, il engrange précieusement toutes les calories qu'il absorbe. Le cueilleur a appris dans le ventre de sa mère que les vivres seraient rares lorsqu'il viendra au monde.
Sa faiblesse : dans une société d'abondance, le Cueilleur est enclin à l'obésité et au diabète. Plus il affame son organisme, plus celui-ci fait des réserves.
Leur régime consistera donc à stimuler un organisme paresseux, afin de retrouver un poids idéal, de réduire les risques de diabète et de pallier les conséquences de l'obésité.
Le professeur
Attitude de base envers le monde extérieur : l'altruisme. Peut-être parce que ce génotype est apparu à une époque de grandes migrations, où les hommes devaient chaque jour s'adapter à un milieu nouveau, le professeur tolère un grand nombre de bactéries, de virus, et de microbes. Malheureusement, il accueille parfois au sein de son organisme des éléments infectieux qu'il aurait été avisé de repousser. Ce génotype a souvent des problèmes digestifs, des troubles respiratoires et quelquefois un cancer qui somnolait depuis des années sans qu'aucun symptôme précurseur n'ait sonné l'alarme à temps.
Le professeur doit donc tout particulièrement surveiller son estomac, son colon et ses poumons. Son régime visera à multiplier les bonnes bactéries de façon à ce qu'elles soient plus nombreuses et plus fortes que les "mauvaises", causes de maladies. Il s'agira également de renforcer son système immunitaire.
L'explorateur
L'explorateur est réactif, mais il n'oppose de réponse qu'à certains éléments particuliers. Par exemple, si vous êtes de ceux que le café empêche de dormir, vous êtes très certainement un explorateur. Les explorateurs font toujours un peu différemment des autres.
Ils sont généralement gauchers et de rhésus négatif et asymétrique. Ils ont une manière bien à eux de digérer, de combattre la maladie et d'affronter un environnement imprévisible. Il est difficile pour eux de nouer une relation stable avec leur environnement. Leur réponse immunitaire est quelques fois surprenante. L'environnement prénatal était probablement instable et il était nécessaire de s'adapter à un milieu changeant, sa force.
Sa faiblesse : hypersensible à certains éléments.
Leur régime alimentaire aura pour objectif de modérer leur réponse immunitaire tout en protégeant leur talon d'Achille.
Le guerrier
Génotype économe, il est sélectif dans sa manière de stocker. S'il est actif physiquement, son métabolisme fonctionne à plein régime ; s'il mène une vie sédentaire, il engraisse à une grande vitesse. Guerrier, car rescapé de guerre, premiers survivants des catastrophes générés par l'homme.
Force : endurance et vigueur.
Une alimentation adaptée permet de prolonger l'existence des guerriers.
Le nomade
Stratégie de survie : voyage, nécessité de s'adapter à des milieux sans cesse nouveaux et différents. Le nomade a dû apprendre la tolérance, tolérance pondérée toutefois par une certaine vigilance. Le nomade est altruiste, mais armé pour combattre les menaces environnementales telles que microbes ou bactéries, ce dont il paie le prix par un manque de coordination entre son système immunitaire, son système cardiovasculaire et son système nerveux.
Il est sujet aux infections virales chroniques, à la neurasthénie et aux troubles de la mémoire, autant de désordres dus à une mauvaise connexion corps-esprit. Bien que les nomades jouissent en règle générale d'une merveilleuse aptitude à se soigner par les techniques de visualisation, de méditation et de relaxation, le stress peut causer chez eux divers dérèglements physiologiques. Le nomade doit donc observer un régime enclin à pallier les déficiences de son système immunitaire et à rétablir la communication au sein de son organisme.
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